WELCOME !

MIX RAY SOUND ! Fresh 2019...

lundi 29 avril 2013

THE VOICES : UNDER-RATED TALENTS FROM JAMAICA

Une émission de deux heures consacré au Reggae, à la Roots Music, mais sans entendre du Bob, du Burning Spear, ou même du Gladiators ou du Culture? C'est ce que je vous ai proposé dans ce Massilia Riddim Style, intitulé ironiquement "The voice"...
POUR ECOUTER CETTE EMISSION CLIQUER ICI  !
http://www.mixcloud.com/docteurxray/massilia-riddim-style-special-the-voice-jamaican-talents-1-2/
Pour plus d'infos, la playlist tout d'abord  : Jetez un coup d'oeil car si vous ne connaissez pas les artistes, c'est normal, et c'est tant mieux. Si certains noms vous disent quelquechose, vous allez en savoir (un peu) plus sur eux !... En effet, c'est une sélection de talents peu reconnus en Jamaïque, qui n'ont pas eu la chance, le temps, ou l'opportunité de percer sur le marché du Reggae. Ils méritent bien un autre regard, n'ayant pas eu l'exposition qu'ils méritaient !
- Massilia riddim mix – No, no, no – Errol « yes yes yes » Holt & Tonto Irie (prod Prince Far I) : Ce Riddim générique n'est pas du tout au départ un morceau de Reggae, mais un Rock Garage deKim et Grim, popularisé par Bo Diddley bien avant Dawn Penn... Pour une fois, c'est l'habillage Reggae de cette chanson qui a eu du succés. Par contre, pas dans cette sublme version produite par Prince Far I !
- Earl Zero & The Sound Syndicate – Righteous works (12’’ mix) : Un des artistes issus de Greenwich Farm, c'est à 22 ans que le jeune Earl Jhnson entama sa carrière de chanteur. Surnommé Zero, tout simplement parce que son père pécheur accostait son bateau sue le quai 0 ! Ce son original a été enregistré en 1979, au même moment où une équipe d'américains débarquaient sur l'île pour filmer un documentaire, ressorti tout récemment sous le titre word sound and Power... Mais Earl Zero est aussi l'auteur malchanceux de "None shall escape", qui a été chanté en fait par Johnny Clarke, avant que l'argent des royalties se retrouve dans la poche d'un blanc, Jonathan Richman, sous le titre étonnant d'Egyptian Reggae, un succés planétaire plagiat complet de ce titre qui rapportera zéro à Mr Earl !
- Pat Francis (with unk.horns) – Guys get a Blow (Teem label repressed by Pressure Sounds)
Pat Françis a démarré sa carrière dans le groupe The Eagles (pas ceux que vous connaissez évidement !) avant d'être embauché par le producteur Rupie Edwards en tant que vendeur dans sa boutique de Kingston. Il est connu sous le nom de Jah lloyd et en tant que DJ, mais aussi sous le nom de Jah Lion pour ses productions au Black Ark de Lee Perry. c'est d'ailleurs lui qui est derrière ces "blows", sur cette production anglaise Teem, le label de Pat Françis, avec un nom digne du sorcier Scratchy. 
Desmond Young – Warning (Label fe-me-time) : Produit par le légendaire Jimmy Radway. Big Youth en a fait on Wolf in Sheep Clothing, mais ce sont les deux seules traces artistiques de ce jeune Desmond. Aucun autre titre n'a refait surface. On retrouve le même nom plus de trente ans après à la tête de la Jamaican Federation of Musicians, montée pour protéger les droits des musiciens jamaïcains... Mais est-ce le même ?
Lacksley Castell
- Junior Ross & the Spears – Bun Down Babylon : Monsieur Clifford Palmer est né en 1953, un 07 Septembre. Yannick Maréchal nous confirme dans son encyclopédie du Reggae que dans les Spears s'illustraient des artistes comme Prince allah, Leroy King, Roy Palmer, ou Frankie Jones, dont on retrouvera la trace dans la cour de Freedom Sounds notamment. Son leader a enregistré aussi sous le nom de Palmer Brothers, ou celui de Soft & the Nazarine, histoire de brouiller les pistes avant de disparaitre définitivement. Cet album puissant est produit par Tapper Zukie, qui a eu l'oreille aiguisé pour ne pas laisser passer ce talent ! Mais personne ne m'expliquera pourquoi ce chef d'oeuvre n'est sorti qu'en ... 1993 !

- Locksley Castell & Hugh Mundell – You over there. Tout le monde connaît le légendaire Hugh Mundell et sa carrière météorique, de la fin des années 70 à sa mort brutale en 1983. Peu d'entre nous, jusqu'à la sortie d'un article sur Natty Dread, ne connaissaient son coapin de toujours, qui a préféré stoppé sa carrière à la mort de son ami. Ici en duo, sur une réédition bénie des dieux, tant les originaux se négocient à des prix très élevés...
- Edi Fitzroy – Youthman Penitentiary - Allez, une petite bio sur cet artiste très connu en Jamaïque, mais bien peu ici : Edi Fitzroy est né Fitzroy Edwards le 17 novembre 1955 dans les collines de Chapleton, Clarendon, le fils d'un proprio de Sound System Vasco Edwards et de Kathleen Robinson. Après avoir quitté l'école primaire, il est allé vivre avec sa mère à Whitfield Town (Kingston) et a fréquenté le West Indies Commercial Institute. Adolescent, Edi suit les sound-systems. En janvier 1973, Edi rejoint l'équipe de la Jamaïque Broadcasting Corporation (JBC) comme un comptable et fut plus tard promu au comptable, un emploi qu'il occupe pendant 22 ans (jusqu"en 1995). Edi a enregistré et s'est produit en même temps que son emploi de comptable à la JBC.
1978 : Exposés à la musique et la musique populaire jamaïcaine en particulier dès son jeune âge ; une association avec Pam Hickling et Michael « Dread at the control » Campbell lui a permis de faire sa première série d'enregistrements – Miss Molly (dans le Top 10 jamaïcain) et Countryman, tous deux écrits par Hickling. Il a continué à enregistrer avec Mikey Dread, African religion, The Gun et Stylee notamment.
1980 : Résultant de ses succès Edi se rend à Londres avec Mikey Dread où il a fait des actes d'ouverture pour « The Clash », le groupe de Rock britannique.1981 Un split avec Mikey Dread à leur retour en Jamaïque, et après une pause Edi commence à enregistrer avec l' "Ambassadeur de la comédie musicale" Trevor Elliot. Cela a marqué une relation de longue date avec Elliot et le graphiste/artiste/auteur-compositeur Paul Aiken, avec un premier Album produit par Trevor Elliott sorti en 1981 qui a été numéro un sur le jamaïcain Hit Parade pendant quatre semaines et en Angleterre la meilleure vente d'Album qui sortait de Jamaïque à cette époque. L'album inclut des hits comme First class citizen, People dem Suffer, African Queen, Youthman penitenciary. Cet album est également sorti aux États-Unis par Alligator Records sous le titre YOUTHMAN PENITENTIARY. Il se considère comme un Artiste du peuple, du peuple et pour le peuple. Il a fait de nombreux spectacles au profit d'amélioration communautaire, collecte de fonds des écoles, églises et autres organisations caritatives de l'aide. Les paroles des chansons de Edi dépeignent sa proximité avec le peuple et sont à la charge de ses expériences dans le pays et le quartier de Whitfield Town: "je ne peux pas chanter fantasmes quand il ya tellement de mal sur la terre. Je dois chanter sur les choses se passent, je dois rappeler les gens quand ils oublient. Je ne sera pas arrêter d'essayer d'élever la conscience de mon peuple et tous les opprimés du monde. Je veux qu'ils se lever et défendre leurs droits".Edi est grandement inspiré par la musique de Bob Marley et se sentirait un traître à la cause de Marley si il n'avait pas essayé d'aider à faire avancer sa mission. Ainsi, il écrit et chante des chansons avec un message, son Message.
1982 : Edi Fitzroy reçoit une première récompense locale en reconnaissance de sa contribution au développement de la musique Reggae jamaïcain. Cette même année Edi a également reçu le prix de la personnalité de JBC de l'année. Avec un hommage aux femmes intitulé « Black Princess», ce qui doit être considéré comme la réalisation la plus importante de sa carrière musicale a été le lancement de son deuxième Album intitulé COMING UP STRONG : Jah Sun, Love The People Want, reste dans la tradition typique de Edi Fitzroy, avec notamment Newton « Sipho » Merritt. qui l'a aidé à sortir son album en 1984, deux ans après.  
Depuis, il asseoit le role d’acteur à la télé jamaïcaine, d'animateur de Radio sur Roots FM, de Guest singer auprès de Cutty Ranks (Guiltiness de Marley en Dancehall c’est lui ! !) et il participe à de nombreuses tournées aux Etats-Unis, surtout coté Ouest, encore il y a peu de temps. Il ne cesse de se produire et de sortir des titres pour des producteurs demandeurs, tels Bobby Digital, KC White, Little John et Gregory Isaacs, sans pour autant avoir du succés hors de son île. Il reprendra dans les années 2000 et de façon sublime des chansons de Tosh (bien avant Bushman…) mais aussi le célèbre tube de … Eagles, Hotel California !…

Don Angelo – General (Channel One) : On croyait avoir retrouver sa trace dans le Bronx, via le site Myspace il y a quelques années, mais il n'a plus donné signe de vie depuis... A suivre... en tout cas, cette production Channel One est un repress tout à fait récent...

Winston Hussey – Bubblegum : De son vrai nom Winston Bell, il a à son actif quelques bons titres réunnis sur trois albums entre 1981 et 1988, comme ce Bubblegum, tiré d'un phrasé très à la mode à l'époque, au milieu des années 80. On l'a revu à San Diego l'année dernière aux cotés de Johnny Osbourne, mais on ne peut expliquer pourquoi il s'est fait tant attendre pour revenir sur scène... Un come-back amorçé en 2009 avec Take Back Jamaica, la chanson de l'année du Festival Song...
Massive Dread (Strictly bubbling LP) – This is massive (1982) : Alors là je sèche sur Dennis James, alias Massive Dread ! Tout ce que l'on peut savoir sur cet artiste est confiné sur sa pochette d'album... dont le dessin humoristique est signé de la main de la femme de Tommy Cowan, également productrice, et qui a été arrangé ar Geoffrey Chung. Avec deux autres pochettes trouvées sur le net, probablement des maxis 45 tours de ce titre "Heavy", lourd, et fameux.
- The Mystics – God bless the youth : Encore un groupe ephémère, les Mystics ont été réunis par le cuivre David Madden, une première mouture du groupe Zap Pow en fait, avec Cedric Brooks (de la Mystic Revelation of Rastafari, d'où le nom) et aussi le fameux guitariste Lloyd Gitsy Willis, le batteur Danny Mowatt, le bassiste Joe Rugglus et un chanteur inconnu surnommé Chukku. toutes ces infos sont donnés par David Katz, dans son livre Solid Foundation.
- Tidals – Man a Chucky (Caribean – 1977) : Un groupe fraichement sorti de sa campagne, avec une série de titres assez peu nombreux, dont Joan, You Don't Know How Glad I Am, Take A Walk, Put Thoose Fools, et What A Great Day, un tube Stand Firm, et un très rare LP Great day... Toujours actifs en 2008, ils apparaissent en studio sur une vidéo proposé par : http://reggae-live.skyrock.com/tags/kmxtQ9S48ws-THE-TIDALS.html.

- Tellers – fat beef (1978 – Empire Uk press). Sorti en Jamaïque sur le label Mummy, ce son est estampillé Soca, pour rappeler que les talents en Jamaïque ne brillaient pas que dans le Reggae. Un seul autre titre, Jennifer Clarke, et les membres de ce groupe sont retombés dans l'oubli... Même tarif que pour les Roots men donc !
- Conscious Minds (with BB Seaton & Ken Boothe) – Hotter the Battle (label soul Beat) : N'oublions pas dans le line-up Pete Weston (plus loin cité) et Lloyd Charmers, et encore Arnold Brackenridge, Derrick Hinds, Derrick Stewart, Joe White et Maurice Roberts, mais non, ce ne sont pas les Earth Wind & Fire ! Mis à part le fait que les quatre premiers sont des pionniers dans la musique reggae, on ne sait rien de la création de ce groupe ephémère et sans suite, qui a sorti une demi douzaine de titres en 1971, plus quelques autres dans les six années qui suivirent...
- Keith Poppin – Whenever there’s a moon light [et non Poplight comme annoncé !] (eagle records / spiderman records / Pour en savoir plus sur cet artiste, il suffit d'aller voir son site. Touours là et en Jamaïque, il a fait plus de cinquante 45 tours, un Hit "same thing for Breakfast, vendu à plus de 50 000 Exemplaires, et un album tout aussi remarqué, un vinyle rouge, Pop Inn. en 2003, un superbe come back est annoncé avec "Journeys", avec toujours la même voix superbe à la Brook Benton (dixit chuck foster dans the beat) et sur de vrais instruments, chose rare chez ces aristes du retour qui ne soignent pas leur carrière... On trouve aussi très difficilement un DVD Speak out, qui lui est consacré... Well, well Mr Poppin !

The Saints – Sleeping trees (studio One) :
Le label Soul Jazz est un autre de ceux qui diffusent aujourd'hui des perles de la musique Jamaïcaine, et ils se concentrent sur le label studio One, dont ils ont acquis les droits après un accord direct avec la famille basé à Brooklyn depuis longtemps. Si ils n'ont malheureusement pas pris le temps de questionner Coxsone sur ce groupe et ne mettent aucune info sur le livret, on leur pardonnera car ceci est un inédit retrouvé par chance. On trouve d'autres titres dans la fin des années 60 sur Treasure Isle ou Gay Feet (Le 45 tours Brown eyes que quelqu'un ecrit sur le forum reggaefrance.com avoir croisé sur une foire aux disques à Rennes !), mais cet etonnant Sleeping trees a aussi été chanté par Nina Soul, un autre nom estampillé Studio One, et qui avait fait le titre Barbwire... Gràce à ce ré-enregistrement de 1999, ona redécouvert ce morceau, et compris toute la force de ces paroles hallucinnantes !
"Swaying in the evening breeze
Reminds me of the loveliness
Of the park
Chorus:
So let's take another walk
Let's take another walk
Take a walk take a walk down the park
Let's take another walk down the park
Talking 'bout equality
Is something that we've got to see
Makes me feel like all the lights
All the lights are bright
Chorus
Oh another walk through the dark and lonely park
Nevermore the sweet and lovely are reminder of you
Chorus
Oh, down the lonely park
Another walk through the dark and lonely park
Nevermore the sweet and lovely are reminder of you
Reality, something that we've got to see
Makes me feel like all the lights
All the lights are bright"
(Merci à http://www.niceup.com pour la retranscription des paroles).

Enos Mc Leod – By the look + Dub (Pressure Sounds) : Bien énigmatique, on note surtout dans toutes ses biographies que c'est lui qui a fait changer de nom l'artiste King Cry Cry en Prince Far I. Ce chanteur-producteur a commencé son apprentissage chez Studio One derrière la console en tant qu'apprenti ingénieur avec Sid Bucknor. Il a aussi sorti des titres chantés sous le nom de Preacher. Il était aussi boxeur et a fait le gardien au studio de joe Gibbs ! Mais c'est gràce à une autre collaboration en Angleterre (avec Pete Weston de Micron) qu'il a pu presser ses tunes sur un label, Soul Beat, toujours réédité aujourd'hui... Le titre "By the Look" reprend le morceau de Dennis Brown, Cheater, chanteur qu'il a produit tout comme Gregory Isaacs, Ken Boothe, The Gaylads, ou même Augustus Pablo pour son album Thriller, qui a connu même en cd une ressorti avec le volume 2 contenant des titres de Enos, mais pas de Pablo. Si il avait eu un meilleur sens des affaires, et si il sous estimait pas tant ses propres chansons, il aurait pu connaître plus de gloire. Une des ces versions, Tel Aviv, deviendra même un "anthem" dans les sounds systems de Londres, diffusé par le Quaker City et leur label Orbit. Mais il ne s'est pas arrété pour autant, on trouve dans les années 90  des productions de lui sur le label UK Century, et même quelques singles dont Ram Jam Party et Love of my life en 2005. Il ne semblerait plus habiter en Jamaïque aujourd'hui.

The Mighty three’s – Backyard Movement (1979) : Une réédition Makasound, l'original est sur April. Le maxi original se deale aux enchère en ce moment à 228 dollars... The Mighty three’s - Sata / The Mighty Three’s est un trio vocal compose de Bernard Brown, son frère Noel " Bunny " Brown (ex chanteur du groupe The Falcons aux côtés de Dennis Brown et Johnny Osbourne, mais aussi fondateur des Chosen Few), et Carlton Gregory. Le groupe n’a existé que quelques années (deux des trois ont quitté ensuite la jamaïque pour les Etats-Unis), et n’a laissé comme témoignage que cet excellent "Africa Shall Stretch for her Hand" en 1979. Ainsi que la version dub dérivé. Une trouvaille du label Makasound, une réédition en 2005. A l’époque certains titres comme " One black people " était sorti en 45 tours. ainsi que " Backyard Movment ", que Jacob Miller a repris et qui a été un tube. A noter la présence du chanteur Glen Washington qui joue dans l’album comme batteur, c’est ainsi qu’il commença sa carrière.
(pochette originale extrait de l'excellent site Roots and Culture, tout en Français ! http://arkayog.blogspot.fr/2007/07/mighty-threes.html

- Massilia riddim mix – No, no, no – Barry Brown – Movements of Jah/Dub (prod Jah thomas) :
Encore une foule d'anonymes pour cette deuxième partie, pour laquelle il faudrait faire des recherches précises en allant directement en Jamaïque, tant aucun de ces patronymes n'est arrivé jusqu'ici, à l'exception d'un ou deux, comme Horace Martin, ou Donovan Joseph.
-John Brown – Dreadlocks easy (Makasound Wanted compilation) :
- Dave Robinson – Everyone is crying (Jigsaw 1976) :
- Harold Butler & Jaharmy – Don’t take away the Music (Mahogany) :
- 7th Extension – Hard Times ( Zodiac) :
- Bionic Steve – Roadrunner (Crystal 1980) :
- DJ Django – Bubble with me (african museum) :
- Spanner – Uptown Thing (Roots from the yard) :
- Jah ruby – Kunta Kinte :
- Jah Bengie – I am a Ethiopia :
- Junior Dust (DJ) – Hard time pressure / Ninja Cat – Gun Gun (Basil Martin 1998) :
- Horace Martin – Unification (Rootical Dubber) :
- K.C White – Cool it :
- The Sons of Jah – Home to Zion :
- L. Stings – They never Love - Jah Jah children Lives :
- Mighty Invaders – Please Officer :
- Donovan Joseph – I’m not a King (High Times 1992) :
- Dutchie Gold – Hot Water :
- Clarence parks – Things a come up to Bump (Channel One) :
- Junior dan – Wise Man :
- Winston Anderson – Land of Gold (1975 Alom) :
- Black Roots – Eastern Standard time :
- The Four gees – Ethiopia :
- The Overtakers – Risk you a Run :
- The Angles – Kiss for my Love
On finit avec ce groupe inconnu, du même nom que mon patronyme... Si quelqu'un a des infos sur eux, merci de me les faire parvenir par mail !
If someone get some biographic informations & relative notes about any of these artists, or if you are one of those, don't hesitate to contact me by mail !